Jean AMPE définit son travail comme tel : accepter le voyage à rebours pour tenter de décoder les multiples pièges qu’offre la liberté car elle est « multitude » et par nature indéfinissable.Â
Ses sources : toute la peinture.
Ses sujets : les récits historiques, mythologiques ou religieux, dans leur sens anthropologique - le Sacré -, immense théâtre des ambitions qui ne cesse de se rejouer.Â
Les thèmes que Jean AMPE traverse, convoquent souvent l’histoire : les géants Patagons – le corps sorcier -, les figures hyperboréennes, l’Astrée ou les paysages héroïques ainsi que les « Chinoiseries & Multitude » …..Â
Pour lui, le récit et la peinture ne font qu’un, à l’image du fameux « songe de  Poliphile » où le héros-narrateur invente au fur et à mesure de son parcours initiatique - vagabunda deliquia - les paysages, les architectures, les jardins et les personnages qu’il croise.Â
« La peinture est un mensonge, dit-il, mais je ne peux que m’incliner à y croire car la beauté est à ce prix, un délicieux vagabondage ».
Amoureux de l’opéra, il le ressent comme une mise en scène - allégorique - totale de la tragicomédie des sociétés humaines. Paradoxalement, c’est le lieu que le réel ne peut traduire, il en va de même pour le tableau. La fiction évoque le réel, mais le réel dissimule la vérité.Â
Son travail, depuis vingt ans, est avant tout une passion pour la figuration. Les récits qu’il affectionne ou ses expériences devant le théâtre Nô, sont à l’image de la peinture comme un point de départ d’une aventure qui élargit son objet et son ambition à la recréation amoureuse d’un monde. Une épopée transversale, un mundus imaginalis traversé par le récit / la mémoire / le réel, une sorte de paysage / opéra / histoire.Â
Jean AMPE le définit par un terme simple, le « Paysage Héroïque ». Le paysage en tant qu’il est ouvert sur un champ fictionnel. Entre Dieu et le Diable, entre la vérité qui sauve et le mensonge qui tue, s’étend l’immense territoire de la fiction : Hac itus in astra – c’est par ce chemin que je gagnerai le ciel – ou encore : Ibo et videbo hanc visionem magnam – j’irai et je verrai cette grande vision -.
M.D
EXPOSITIONS • PRIX et DISTINCTIONS
2012
COVART GALLERY, Luxembourg (21.12.2012 au 19.01.2013)
Château de Bourgogne, Estaimbourg, Belgique
2011
Galerie du Château, Estaimbourg, Belgique
Galerie de la Croix Blanche, Bondues, France
Salon Contraste, Roubaix, France
2010
Shanghaï Artfair, Pavillon Français, Shanghaï, Chine
Salon Contraste, Roubaix, France
Galerie Espace Point Barre, Lille, France
Galerie de la Croix Blanche, Bondues, France
Grand Prix 2010, Salon des Artistes Roubaisiens, Roubaix, France
Grand Prix de l’Hôtel de Ville de Marcq en Baroeul
2009
Salon Contraste, Roubaix, France
Hospice d’Havré, « Paysages Héroïques », Tourcoing, France
Galerie de la Croix Blanche, Bondues, France
Grand Prix de l’Hôtel de Ville de Marcq en Baroeul
Les Arts en Val de Lys, Werviq, France
 2008
Galerie Raison d’Art, Lille, France
 2007
Galerie Emeraude, Le Touquet, France
Hôtel de Ville de Blois, France
Musée des Beaux-Arts de Mouscron, Belgique
2005
Hôtel de Ville de Wasquehal, France
2002
Médiathèque, Tourcoing, France
2000
Galerie « Qui », Paris, France
1999
Galerie « Qui », Paris, France
 1998
Hospice Comtesse, Lille, France
 1997
Galerie De Grus, Kortrijk, Belgique
Hallen, Bruges, Belgique
 1994
Galerie T.R.E.S, Kortrijk, Belgique
1991
Galerie T.R.E.S, Kortrijk, Belgique